Aux Copains d’Abord, on chasse les préjugés et si la musique adoucit les moeurs, elle a ici tendance à les taquiner avec malice, de ses rimes fleuries à la Brassens, de ses vers engagés façon les Ogres de Barback, de ses paroles aiguisées par Eric Toulis (*CODLR) ou de ses airs 100% festifs sous les cordes savamment chatouillées de Manu, le maître des lieux !
Le grand George ne se serait certainement pas laissé couper la chique par un virus qui au contraire, pourrait-on le croire, lui aurait sans doute soufflé quelques paroles piquantes, quitte à nous vacciner contre la morosité ambiante. Une soirée aux Copains d’Abord fait un peu cet effet-là : une thérapie contre le spleen pour ceux qui en souffrent, et une bulle d’oxygène et de bonne humeur pour celles et ceux qui ne cherchent rien de plus que de passer un bon moment ensemble.